De-Vinh qui je suis!

Sur ce blog, vous pourrez trouver des informations aussi diverses que la fabrication d'étui en peau de varan, l'évolution de mon potager et des conseils de jardinage, des photos de mes voyages, etc etc...
A noter que "bo" veut dire boeuf en vietnamien ! On ne renie pas ses origines!

jeudi 31 mars 2011

Part 31 - Les Carnets culinaires d'un pêcheur d'images, Vietnam

31 mars, Cao Bang

"Comment inviter six femmes au restaurant en dix étapes"




(je croise un pere et sa fille qui se prennent en photo sur le pont. Par jeu je les prends en photo aussi... ils finissent par me demander si je peux les photographier avec leur numerique !

Bien qu'il fasse un peu gris (mais pour des portraits il vaut mieux une lumière douce que dure), je sors avec mon mamiya car j'ai envie de tenter quelques portraits de Minh. Sur ma route je croise un attroupement de gens autours de cages à oiseaux ; je reconnais les vendeurs comme des montagnards : cheveux longs, moins soignés que "les gens de la ville". Je pense que ce sont des oiseaux sauvages qu'ils piègent dans la foret.







Cette passion des oiseaux coute assez cher : les oiseaux peuvent couter 300 000vnd, les jolies cages en bambou entre 300 000vnd et 1 500 000vnd selon la taille. (c'est le mari de Nga qui m'a dit tout ça ; au bout d'un mois à dormir dans son hotel, il commence à se dérider et me parler un peu!)



Ici le mari de Nga vient de laver la cage (ici un petit modele a 300 000d)

J'avoue qu'il y a deux ou trois semaines j'aurais eu du mal à savoir que ces vendeurs étaient des H'Mong...il aura fallu observer pendant un mois pour commencer à déterminer qui est qui. Souvent à un petit détail (coiffure, foulard, taille, habit...), rarement à l'apparence générale. C'est beaucoup moins évident que ce que l'on croirait.



Detail de la ceinture femme Nung

Minh, que je retrouve peu après, me montre les gens qui passent et me dit qui est Nung, qui est H'Mong, qui est Kin (je ne sais pas comment ça s'écrit, jamais entendu parler), qui est Chinois (un petit groupe de Chinois passe devant nous). Je commence ainsi à visualiser un peu.



Je fais une dizaine de photos de Minh - maintenant que je fais partie du paysage, elle est beaucoup moins "réticente" qu'avant, et même si je ne peux toujours pas faire de portrait serré ; en fait, elle bouge tout le temps et attentive au moindre bruit/mouvement dans son champ de vision.Tout ce qu'il me faut, c'est 3 secondes immobile, mais dans son cas c'est impossible...
Mais je suis content d'avoir son image dans la boite. On s'en contentera!
Le fait est que visiblement je ne l'oublierai jamais.



On fait goutter l eau dans une demi clementine pour se laver les mains

Je demande à Minh quand elle retourne dans son village. Elle me répond qu'elle doit vendre son stock de clémentines, à savoir 300kg à 0,25euro de bénéfice par kilo. Pas étonnant que le kilo de fruits se négocie très peu dans cette région!

Je me suis toujours demandé pourquoi tous les vendeurs se regroupent par type de marchandise. Je veux dire, en France même sur un marché on ne verra pas cinquante bouchers cote à cote comme ici...la réponse est simple : les Vietnamiens n'aiment pas attendre (d'autant plus que 80% font leurs courses en restant sur leur moto). Donc, dès qu'un vendeur est avec un acheteur, même pour une minute, l'acheteur qui arrive se dirige automatiquement vers le stand d'a coté, etc.

Du coup, ça marche bien, tout le monde y trouve son compte et la concurrence n'est pas vraiment de mise.
C'est exactement ce qu'il se passe avec Minh et ses amies, c'est pourquoi elles se regroupent tout le temps et évitent de se séparer.



Detail du bracelet de Bach

Sauf ce matin. Je les retrouve disséminées aux quatre coins du carrefour. Thim m'explique que les Công An sont passés juste avant que j'arrive et ont renversé ses paniers sur le bas-coté...
Devant mon hotel, c'est pire : les vendeuses d'ananas ont vu toute leur marchandise déversée dans le fossé - la moitié perdue.



Thim sous le feu rouge



En fait, mes 4 amies sont toujours aux aguets, toujours prêtes à déguerpir. A un moment Bach a dû partir chercher quelque chose et m'a dit de surveiller ses paniers et de faire attention aux Công An ; mais euh je fais quoi, moi, s'ils se pointent? Je ne serais surement même pas assez fort pour arriver à soulever les deux paniers de 15kg chacun...(et de toute facon je ne tiens pas a ce que les Cong An me voient) heureusement elle est revenue vite, je ne faisais pas le fier!



Bach

Aujourd'hui les Công An sont passés quatre fois. À chaque fois c'est la panique. Je me dis que statistiquement, avant que je parte ils vont forcément réussir à attraper une de mes amies. Et même si cela fait partie de leur quotidien, je crois que je détournerai le regard!...C est ce que je fais d ailleurs ; lorsquon les apercoit au loin, je m en vais. Il ne sert a rien de se faire remarquer.
Ce n'est pas le fond qui me gêne ; c'est la forme. Si vendre sur le trottoir est interdit, on n'y peut rien. Mais ça ne justifie pas violence, paroles moqueuses et mépris. Si?



(on se retranche une fois de plus derriere la barriere)

Vers midi les 4 Nung se sont de nouveau réunies ; je dépose mon boitier à l'hotel (j'ai fait deux films) et me prends un plat à emporter pour manger avec elles au bord de la route. Je leur ai également apporté de la canne à sucre et des feuilles de menthe (elles aiment bien manger diverses variétés de feuilles aux gouts qui vont de frais à amer),



et de la couenne en lamelles avec poudre de riz grillé (j'ai découvert que cet élément composant les rouleaux de printemps "nems bi" se vend au détail, par 100g).

Le plus dur (pour moi) à passer ces journées avec elles, c'est pour m'asseoir. Dans le meilleur des cas elles ont un carton vide à me preter, et vous vous asseyez sur un coin du carton sans l'abimer (donc, sans vous appuyer totalement dessus). Essayez voir, vous m'en direz des nouvelles...

Sinon, parfois, elles me prêtent un morceau de polystyrène ou de carton, vous etes alors assis par terre. Mais dans le pire des cas elles n'en ont pas et je dois alors rester accroupi ; et tiens rarement plus de dix minutes avant de devoir me lever pour me dégourdir les jambes.

Elles évitent d'abimer les cartons contenant les clémentines car elles les revendent en fin de journée (4000d le carton). Je n'ai jamais vraiment su pourquoi, mais le carton est un matériau particulièrement récupéré, vendu et revendu. Les bouchers en utilisent beaucoup, mais qui d'autre?



Je voulais montrer la couleur bleutee de ma tunique maintenant mais ca ressort toujours noir en photo. C est vraiment un tres beau bleu.

Ce qui m'étonne avec Hop et Minh, qui ont 30/33 ans et des enfants, c'est qu'elles m'appelent anh (grand frère, en quelque sorte). Or, si vous avez compris la leçon de la part 27, comme je suis plus jeune qu'elles, elles devraient m'appeler "em" (petit frère). J'ai demandé à mon père des explications et il trouve cela étrange et suppose que c'est par politesse. Quant à moi je les appele "chi" (grande soeur). Le mot frère/sœur ne convient pas ici mais c'est pour vous expliquer l'idée.
En fait, si j'ai bien compris, le terme pour une vraie sœur est "chi gai" (grande soeur) et "em gai".
Thim et Bach m'appelent tout simplement par mon prénom. Et je parle de moi en utilisant mon prénom.



L'après-midi, je traine, je n'ai qu'une idée en tête : les inviter à manger un repas spécial ce soir (j'ai appris récemment à dire "ce soir, ce matin, demain soir, hier, etc").
Je vous le dis tout de suite, c'était pas de la tarte!



Dechargement d un des bus en provenance de HAnoi, devant nous



Etape 1) D'abord il a fallu les convaincre. Et redire la même chose trois fois, à chacune (trois fois, histoire d'etre sûr). Puis, leur expliquer que j'achèterai des choses à manger et les amènerai au restaurant pour les préparer. Là, Minh ne me croit pas et me dit que c'est impossible : normal, personne ne fait comme moi...et je crois que peu de cuisinières le feraient.

Etape 2) je vais voir Xau, essaye de lui expliquer mon souhait et lui dis de me suivre pour parler à Minh. En espérant que Minh ait compris...en fait je ne sais meme pas si Xau elle-même m'a compris.
Etape 3) j'achète deux bottes de rau canh (le légume-feuille au goût frais) et les amène à Xau en lui disant qu'on viendra manger à 19h et qu'on sera cinq.

Etape 4) je rentre à l'hotel me changer, et achète 400g de bœuf émincé à Nga (1 euro). Surprise, elle me dit que c'est beaucoup par rapport à d'habitude ; je lui explique que c'est pour manger avec mes amies. Je me suis dit que c'était spécial car il y a rarement du bœuf/buffle dans les échoppes.
Etape 5) pour etre sur de mon coup, je demande à Phuong de m'écrire un texto expliquant qu'elles doivent me laisser choisir le lieu ou l'on mangera ; car j'ai peur qu'elles veuillent manger dans leur échoppe habituelle, c'est-à-dire la première, tandis que celle de Xau est la quatrième. Or, moi, l'idée c'est de faire plaisir à la fois à la mère de Xau (en lui apportant cinq clients d'un coup) et à mes amies en leur permettant de manger quelque chose de différent de leur échoppe habituelle. Comme j'ai déjà acheté les ingrédients, si on mange ailleurs mes plans sont fichus.

Etape 6) je leur montre le texto et la viande, histoire de supprimer tout malentendu. Je donne la viande à Niep (soeur de Xau).

Etape 7) ne pas oublier de respirer un peu. Il n'y a plus qu'à attendre...mais Hop commence à me dire que...elle et ses amies n'aiment pas trop la viande de bœuf! Ah, c'est malin. Mais Bach me dit qu'elle en mange, et Minh me dit qu'elle en mange en thit bo xao gung (sauté avec du gingembre). Bon, tout n'est pas perdu! Maintenant, attendons.
Etape 8) deux de leurs amies, dont une à qui j'ai parlé plusieurs fois lorsque les autres étaient rentrées à Phuc Sen, les rejoignent. Je leur propose de manger avec nous. Elles acceptent.
Etape 9) à 19h on remballe, et laisse leurs stocks à garder pour la nuit. Bach me dit que le prix du gardiennage est en fait de 1000d par carton plein. Le gardien et une vendeuse de fruits me demandent en rigolant si ils peuvent manger avec nous. Mais euh, comment dire? Ça va commencer à faire beaucoup! Je leur dis que ce sera pour une autre fois.

Etape 10) je les emmène au Nha Hàng de Xau. Les légumes sont lavés et coupés, la viande assaisonnée. La mère de Xau me fait remarquer que mes amies ne mangent peut-etre pas de bœuf (donc c'est peut-etre une question de Nung, ce qui est étonnant car Nhung la Nung aime bien manger bœuf et buffle), mais Minh lui dit qu'elle le préfère avec du gingembre.

Je fais asseoir tout le monde (nous sommes sept!) et demande à la cuisinière un peu de tout, pour 15 000vnd/personne. Je pourrais demander 20 000 mais je ne veux pas que ce soit trop gaspillé (pour les mariages par exemple on jette la moitié des plats - véridique) et surtout trop extravagant. Je suis avec des personnes simples, restons simples. Je lui demande de nous servir dans des bols : lorsque vous mangez seul, on vous sert une assiette de riz avec les accompagnements ; tandis que lorsque vous mangez à usieurs on vous sert des bols, et le riz et les accompagnements à part (comme en famille). C'est mieux, car chacun choisit ce qu'il veut (et en l'occurrence, je ne connais pas les gouts de chacune).

On nous sert le boeuf sauté avec gingembre et rau canh, viande de porc, pieds de porc avec feuille type citron (un délice, que je mange souvent), poulet au curcuma, "cu dau" (navet sucré) sauté, pousses de soja, canh (bouillon) et riz. Finalement tout le monde mangera le bœuf (sauf Hop), et surtout, elles mangent beaucoup plus qu'il y a deux jours dans l'autre échoppe - il est vrai que les quantités sont différentes car d'habitude elles mangent pour 10 000vnd.

Je ne sais pas si elles ont aimé, mais rien n'est resté à part un bol de riz : le mien!
En "dessert" (on ne mange pas vraiment de dessert au vietnam), des clémentines evidemment, que Minh a pris soin d'emmener dans son sac!

Je paye discrètement et laisse un petit billet pour la mère de Xau. Le repas terminé, elles s'éclipsent vite ; je vois à peine Thim, Bach et leur amie partir. Seules Hop, Minh, Phong me remercient rapidement et s'en vont (avec, par contre, plusieurs regards en arrière qui m'ont fait chaud au coeur). Il y a deux mois, cela m'aurait surpris, mais là je trouve cela tout à fait normal : c'est leur façon d'être : manger puis partir sans s'attarder.
Je pense que ça leur a fait plaisir que je les invite vraiment et choisisse le restau, fasse moi-même les courses, etc.



Je n ai fait qu une photo sans vouloir les deranger.. ca me fera un souvenir.

Tout compris, ce repas à sept m'a couté 5 euros (quand je vous disais, en lançant les adhésions, qu'on peut faire beaucoup avec 5 euros!). C'est fou, à Hai Phong avec Andrew on avait mangé un repas frugal à deux pour le même prix. Au cours du repas j'ai failli commander un plat de plus mais j'ai bien vu qu'elles étaient déjà gênées qu'il y ait "autant" à manger. Pour moi, bien sûr, manger en leur compagnie n'a pas de prix!

Maintenant je sais que j'oserai les inviter plus souvent ; d'habitude je n'aime pas trop renforcer l'idée (tout à fait fondée) que les touristes ont forcément plus d'argent et qu'il est normal qu'ils payent (par exemple, meme si j'aime bien acheter des choses pour les partager, je refuse lorsqu'on me les réclame), mais avec elles ça m'est égal : je sais bien qu'elles n'en feront pas une généralité, et qu'elles savent que je les apprécie vraiment, que ce ne sont pas des "dépenses" à la volée. Meme si j apprecie vraiment de les "aider", je ne peux pas me permettre de fausser les relations en leur offrant trop de choses (ou toujours les memes choses). Vous savez ce que ca fait : si j agis ainsi, dans 10 ans Cao Bang deviendra Sapa et on vous helera a tous les coins de rue pour vous vendre une tunique Nung dix fois le prix que je l ai payee (je vous rappele que ces tuniques ne sont en vente nulle part a Cao Bang).



(le soir, Xau fait fonctionner le feu au ralenti pour toute la nuit en le couvrant de charbon en pate

Je rentre à l'hotel, fatigué le sourire aux lèvres...je croise des gens qui courent ou qui marchent (comme tot le matin) dans les rues.
Nga me demande si le repas s'est bien passé, qu'est-ce qu'on a mangé, quel prix, etc.

On discute pendant une heure ; je lui montre sur une carte que mes parents habitent à 10 000km de chez moi, et ma sœur encore plus loin (Australie). Lui explique ce que je fais en France, que je cuisine beaucoup les légumes de mon jardin, élève mes canards, fais des photos, voyage beaucoup, etc.
Je lui dis le prix du billet d'avion, et les dépenses quotidiennes. C est la seule avec qui je n ai pas de reticences a dire tout ca car elle accueille des touristes regulierement dans son hotel et est habituee a les voir depenser beaucoup plus que moi.

Elle me dit que si je veux dépenser moins, elle a une chambre à 80 000vnd (je paye 130 000 actuellement). La chambre est plus petite, a quand même deux grands lits mais pas de salle d'eau (salle de bains commune pour quelques chambres). J'avoue que je suis confortablement installé dans ma chambre 303, je n'en changerai pas!

Je lui explique que j'achète autant de couteaux car en France les couteaux forgés sont très chers et je les achète pour des amis.

Sachez que comme j aime bien que les couteaux vivent, j ai prete le mien a Nga, lui expliquant qu elle peut s en servir pendant un mois et que je le reprendrai en partant de Cao Bang !!! au moins il aura du vecu !



Je lui montre 200 photos sur mon numérique : c'est très didactique car je lui demande le nom de tout ce qui m'est inconnu et le note. De plus, elle me dit les aliments qui vont bien ensemble (héhé). Elle me conseille le bœuf à l'ananas (je connais, mais n'ai jamais osé demander à Xau car je ne savais pas si ce plat existe dans cette région) avec de l'ail. Comme je ne connais pas le mot "ail", on cherche sur les photos l'image correspondante, sans la trouver. Et elle finit par me dire "mais si, tu connais, j'en ai vu dans ta chambre!".

Enfin, je lui ai dit que la dernière fois que j'ai acheté des pousses de bambous elles étaient amères, et elle me dit qu'elle m'en achètera demain. Et que la prochaine fois qu'elle achète de la viande de chien elle me préviendra.

A chaque fois que je ramène quelque chose elle me demande le prix. Je fais pareil lorsqu'elle fait ses courses. C'est devenu un jeu : parfois je paye moins cher qu'elle, parfois c'est le contraire! Question d'opportunités! (par exemple les vendeurs ambulants sont toujours moins chers que ceux ayant un stand).

L'autre jour quand je me baladais avec mes abats de canard, une des poissonnières m'a demandé le prix et l'a trouvé tellement bon marché qu'elle est partie sur mes pas acheter la même chose!
Petite curiosité : sachez que la salade verte se vend non pas à la pièce mais au kilo!

J'ai appris pas mal de nouveaux mots ces derniers jours. Les banh nam géants s'appelent banh té à Cao Bang mais banh gio à Hanoi. Mes ami(e) s sont vraiment patients car mon accent est exécrable!

Je reviens dans ma chambre à 21h30 ; et j'ai au moins 4h de carnets à taper pour la seule journée d'aujourd'hui (en fait au moment ou j'écris cette phrase il est 01h30 du matin et j'en suis au 12 000è caractère). Mais j'ai appris à éviter de reporter la rédaction de mes journées au lendemain : sinon j'ai deux fois plus à écrire et en plus j'oublie tout de la veille.

Concernant le temps consacré aux carnets :
1) dans la journée je note des mots-clés de ce que je vois

2) le soir je passe entre trois (rarement moins) et cinq heures pour relater la journée au stylet sur le téléphone. Je me couche vers minuit-2h du matin. Je fais également l'éditing des photos numériques de la journée.

3) tous les jours, j'envoie le carnet de la veille sur mon compte gmail, via wifi piqué dans la rue. Puis je me connecte au cyber, charge les photos sur le blog, récupère le texte et fais la mise en page. Durée : entre une et huit heures selon la rapidité de la connexion (très variable). Si le texte est suffisamment long et illustré, j'envoie. Sinon j'attends le lendemain.

4) le soir, je recommence...



Ici une autre femme Nung qui a mange avec nous.

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Galerie noir et blanc
http://www.flickr.com/photos/vinhlecao/

Blog "Une Vie Bovinh"
http://une-vie-bo-vinh.blogspot.com/

Stages photo (reportages et tirage), labo 35mm sous Terre :
http://35mm-sous-terre.blogspot.com/

Recettes de la famille et des amis, testées et approuvées:
http://recettes-en-fete.blogspot.com/

2 commentaires:

  1. Nous avons souri en regardant cette séquence mais nous avons été surtout trés émus par l'organisation et les approches nécessaires pour le repas. Ce sont des "morceaux choisis" de vie. Bravo Vihn !

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  2. Bonsoir

    Petite remarque sur le paragraphe où vous évoquez des ethnies en parlant de "Kin" que vous ne connaissez pas. Pour vous répondre, Kinh est un mot équivalent à Viêt (l'ethnie vietnamienne majoritaire, quoi).

    J'aime beaucoup votre récit, très sympathique à lire !

    PS : je m'appelle aussi Vinh 8-)

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