De-Vinh qui je suis!

Sur ce blog, vous pourrez trouver des informations aussi diverses que la fabrication d'étui en peau de varan, l'évolution de mon potager et des conseils de jardinage, des photos de mes voyages, etc etc...
A noter que "bo" veut dire boeuf en vietnamien ! On ne renie pas ses origines!

lundi 14 mars 2011

Part 24 - Les Carnets culinaires d'un pêcheur d'images, Vietnam


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« Vinh pour un garçon.
Yeux bridés petit bouddha !
Gloire et honneur »
Monette 13 mars

"Une vie Bo-Vinh, faire rêver, au delà des frontières" (Pierre)

13 mars 2011, Cao Bang

"101 films
Noir et blanc,
Les 101 dalmatiens"



L'après-midi, je passe voir le forgeron, puis rentre à l'hotel récupérer mon boitier pour reprendre un peu. Comme une remise à niveau, en fait. J'ai remarqué que lorsque je fais quelques jour de pause, il est toujours difficile de reprendre, et le premier film est toujours un peu hasardeux.

D'autant plus que ce n'est pas la meilleure heure : après douze jours à Cao Bang j'ai fini par diviser les journées en plusieurs créneaux :

- de 6h à 9h, le ciel est d'abord trop brumeux, puis trop couvert pour faire des images.

- de 9h à 11h, le soleil se découvre parfois, il y a beaucoup d'activités, c'est la meilleure heure pour des photos.

- de 11h à 14h, le soleil se montre, voire persiste, mais c'est l'heure du repas et de la sieste ; les rues sont vides. C'est le moment d'aller dans les cybers désertés, de prendre un repas et/ou une glace (pas forcément dans cet ordre).

- de 14h à 17h, le ciel se voile de nouveau, les activités reprennent, le marché rouvre, les gens réaparaissent. C'est moins intéressant que le matin, la lumière est voilée. C'est en général le moment ou je n'ai rien d'autre à faire que regarder la télé ou commander des tirages.

- à partir de 17h, il fait déjà trop sombre, il est temps de faire les courses pour le diner!

- après 19h, il n'y a presque plus personne dans les rues!

Comme vous voyez cela ne laisse pas beaucoup de temps pour la prise de vues ; si parfois on a du soleil l'après-midi, en général les journées sont assez régulières et suivent ce schéma. Parfois, il pleut. Ou bien il fait gris toute la journée.

En fait, pour résumer, le matin est "pour moi" (photos) et l'après-midi est "pour les autres" : photos numériques pour le blog, prise de notes, impression des photos numériques à distribuer, mise à jour de vie bovinh, consacrer du temps aux gens.




Je fais un film timide avec des enfants ; passé le premier voyage en Afrique, il est maintenant très rare que je prenne des enfants en photo : c'est à la fois trop facile esthétiquement (et affectivement) et trop difficile techniquement (cela demande beaucoup de patience au mamiya, patience que je n'ai pas car les enfants de moins de... 15 ans m'exaspèrent). Ou alors, en numérique.

J'aime bien cette image malgré un cadrage raté, car les bulles de savon semblent irréelles et porteuses d'espoir, tandis que la foret de bambous à droite et la ville de cao Bang en arrière plan rappelent le lieu.
Prendre cette image au mamiya était très hasardeux : entre la petite fille qui bouge et l'attente des bulles de savon, c'était un peu utopique et usant pour les nerfs!


Vous connaissez cette sensation lorsque vous déclenchez et que vous avez une bonne image dans le viseur? Eh bien cette sensation existe aussi en version négative lorsque vous déclenchez par réflexe et que vous réalisez sur l'instant que votre image est ratée! Et ça, ça arrive souvent!



Grand oncle Trung m'avait montré son album de famille en noir et blanc ; il y a des photos de lui, de mon grand père, de leur mère, datant de 50 ans...essentiellement des tirages-contact minuscules. Et j'étais fasciné car cet album représentait toute l'essence de la photographie, et à fortiori des images noir et blanc. Cela m'a rassuré!

En rentrant, j'achète 4 mangues (j'en donne une à un vendeur de loto que j'ai pris en photo le 28 février le lendemain de mon arrivée), du piment, citron vert, chou chinois sauté, un morceau de lap xuong (saucisse fumée), une patate douce grillée, et du chou fermenté.




ici on recoud les sacs de riz abimes

"un petit bol vietnamien,
C'est un peu
Un saladier français!"


En fait pour ce dernier, comme pour d'autres choses qui se vendent en vrac d'ailleurs, je me suis encore fait avoir sur la quantité (et pas dans le sens que vous croyez) ; la vendeuse me dit 5000d le petit bol à riz. Parfait! Sauf qu'ici, lorsqu'on dit un bol, c'est le bol rempli plus une montagne par dessus,plus un bonus! Du coup je me retrouve avec presque 500g de chou fermenté! Comme j'adore ça et que ça se conserve longtemps, je m'achète un gros bocal en plastique à 7000d pour les garder à l'hotel!

C'est pareil pour les tofus frais ou frits, les pâtes fraiches (que ce soient pâtes pho, bun, mi, mien, ban uot), les pickles...commencez par demander 5000d, car sinon vous vous retrouvez avec 500g de tofu ou de pâtes pour vous tout seul!



Ici les employes telecom ont des echelles en bambou !

"peau croustillante,
Chair fondante :
Porc laqué ou patate grillée?"


Cela faisait depuis Hué que je n'avais pas mangé de patate douce grillée; erreur, car c'est peu cher (5000), très bon, nourrissant et marrant à manger ; la peau est croustillante et grillée, l'intérieur fondant et sucré. Pas besoin de peler, vous mangez la peau avec. Ça ne doit pas être évident à cuire, c'est très long et il faut retourner fréquemment pour ne pas que la peau brule et devienne amère.

Un salon de beaute

Je rentre à l'hotel avec mes achats ; la gérante est toujours amusée et curieuse ; je l'entends dire à son amie que je me fais à manger dans la chambre. Il est vrai que lorsque j'ai laissé mes affaires pour aller à Hanoi, j'avais mis à part dans un sac : mam tom, sucre, café, nuoc mam, bols, cuillers, baguettes, couteaux, thé, ail... Sans compter les trois carottes que je lui ai laissé dans la chambre!

Du coup, elle me donne un gros sachet de popcorn...




14 mars 2011, Cao Bang

"Apprendre une langue en langage texto,
En abrévié et sans accents,
Confusions assurées!"



Aujourd'hui a été une journée riche en rencontres et partages de toutes sortes.
Ce matin, après un café je sors de suite avec la ferme intention de ramener des images à l'hotel. Ce n'est parfois pas facile : il y a des jours où le temps est maussade, ou bien vous n'avez pas envie de porter le boitier autour du cou (je n'utilise jamais de fourre-tout)...
Ou bien vous voyez tout noir (ça arrive!).

Rien de tout cela ce matin, malgré la grisaille. Je ne vois ni noir ni blanc, je vois gris. Je passe quelques temps à essayer d'acheter un des couteaux de la bouchère devant l'hotel, mais sans succès.



Du coup, je passe voir le forgeron pour lui faire une petite commande : un couteau de chef! Tant pis pour mon dos, je n'ai jamais eu de grand couteau de cuisine forgé...je me débarrasserai de deux ou trois choses en partant, voilà tout! Il coute 80 000vnd (3 euros)


La future maison dont je vous ai deja envoye des photos

et le magasin


Dans ce grand fourneau on brule du bois pour y faire fondre des pneus pour faire du goudron... je vous raconte pas l odeur.

Dans les "bons jours", je fais 12 photos en une heure. Rarement plus!
Ce matin, je me balade pas mal, fais des rencontres intéressantes et rentre à l'hotel vers midi avec 5 films exposés. Le quartier en démolition est toujours intéressant, non pas par ses travaux mais par les gens que j'y rencontre ; en revanche la poussière permanente n'est pas trop compatible avec mon matériel (on se croirait au mali).



Passage au cyber mais aujourd'hui la connexion est trop faible pour poster des photos ; je prends mon mal en patience. Déjà 5 adhésions sur vie bovinh! c est a la fois peu et beaucoup. Cela m'encourage, et me rassure de pouvoir m'écarter un peu de mon budget. Mais j avoue que en passant autant de temps sur ces carnets je suis toujours dans l esperance de plus de reaction (...) ou d un simple mot balayant la sensation d indifference. Esperance malheureusement vaine. Je commence a me faire une raison et suppose que prendre 2 minutes par mois pour envoyer un mail est trop long.

Je passe chez Fuji et fais imprimer 25 photos dont seulement 4 pour mon carnet.

Sur le point de quitter le labo, les deux vendeuses osent enfin m'aborder et m'invitent à partager leur repas (banh nam et mam tom) dans l'arrière-boutique. Ça tombe bien, je n'ai pas déjeuné.

En sortant, et en passant devant un restau, un inconnu m'invite avec insistance mais je décline car je n'ai pas faim (oui, ça arrive).
Je commence à distribuer les tirages et rejoins deux garçons que j'ai pris en photo ce matin ;


ils m'invitent à boire un thé glacé en terrasse, et on discute avec mon peu de vocabulaire. L'un d'eux essaye de traduire ses propos avec google translate sur son téléphone, mais ça ne marche pas très bien...

"rouleaux au coin de la rue,
À Cao Bang,
C'est le printemps!"


Je rencontre enfin, après une semaine à la chercher partout (mais c'est vraiment une question de hasard), la vendeuse ambulante de rouleaux de printempsà la couenne de porc...du coup je lui en achète huit pour ce soir.



Ce matin j'ai enfin osé demander à cette belle jeune femme si je pouvais la prendre en photo. Jusqu'à maintenant je n'ai jamais réussi à photographier les femmes des minorités ethniques : ce sont les seules qui demandent de l'argent (ce que je refuse) ; sauf elle. Mais celle-ci me sourit tous les jours depuis douze jours alors cette fois j'ai pris son portait en 6x6 et en numérique pour le lui donner, ainsi que sa voisine.





En fin d'après-midi, une dernière balade. J'ai envie d'acheter de la canne à sucre pour le forgeron et sa femme. J'en commande donc trois kg à ma vendeuse préférée (0.30 euro); en attendant qu'elle la coupe, je vais 15m plus loin donner un tirage à ces deux jeunes filles.



Elles sont tellement contentes que la première me donne un rouleau de printemps (la vendeuse ambulante a du me devancer), et la seconde, 2kg de canne à sucre! Du coup me voilà avec 5kg que je distribue aux gens que je connais sur mon chemin: poissonnières, cuisinières...pour finalement atterrir chez le forgeron à qui je donne un sac entier.


En fait, le forgeron sait dire un seul mot en anglais : "Okay". Du coup, il me dit "okay" quand j'arrive, quand je pars, quand je lui donne quelque chose, quand je lui montre quelque chose...c'est une des rares personnes avec qui, paradoxalement, je n'arrive pas à communiquer autrement que par gestes car il ne comprend pas un mot de ce que je lui dis. Pourtant, j'en ai des choses à lui dire!

"language des signes,
Parler à un mur,
Incompréhensions"


En fait, le language par signes, ce n'est pas universel! Example : vous demandez le prix d'une chambre d'hotel, et vous demandez à voir la chambre d'abord; c'est impossible. Dans la plupart des cas les gerants ne comprennent pas que vous voulez juste voir la chambre. En gros ils s'attendent à ce que vous preniez la chambre sans la voir (c'est très fréquent). Et le geste de désigner vos yeux pour expliquer votre souhait , eh bien ça ne marche pas.

De meme, faire mine d'écrire avec un stylo invisible, pour qu'on vous écrive un prix voire pour qu'on vous prete un stylo, ça ne marche pas non plus! Ils ne comprennent pas cette mimique, et de toute façon il est très rare que les gens aient un stylo.

Enfin, assez fatigué de cette longue journée, je rentre à l'hotel. Alors que je discute avec une jeune fille devant mon hotel, j'aperçois le père de Vui à 10 mètres en train d'acheter de la viande de buffle. Je vais donc le voir ; comme tous les hommes vietnamiens, il fait comme si de rien n'était (comme si je n'étais pas là, en fait), puis m'invite à manger! Je crois que je ne m'y ferai jamais! On a toujours l'impression d'etre ignoré au premier abord alors que ce n'est pas le cas.




Bon, sur le coup je refuse car j'ai déjà prévu mon repas, mais il insiste en me montrant la viande de buffle. M'enfin, un repas de buffle ça ne se refuse pas! (je mangerai mes rouleaux de printemps cette nuit ou demain matin!)


Sympa cette facon de fumer, jaime bien

Du coup, une heure plus tard je me rends chez eux avec deux gros ananas, des concombres et des petites pommes qu'une fille m'a données (décidément on m'a donné quantité de choses aujourd'hui). Comme d'habitude la mère de Vui m'engueule d'avoir acheté des choses...mais semble contente de me voir (mais on ne sait jamais avec ces familles). Cette fois la sœur de Vui n'est pas là.

On mange donc du buffle aux oignons ; en fait le père de Vui aime bien cuisiner, je l'avais déjà remarqué. J'ai remarqué aussi que les garçons présents, comme ce soir, s'occupent de servir et débarrasser la table lorsque les filles ne sont pas là, contrairement à ce que j'avais observé à Dong Ha dans la famille de Tam.

"deux morceaux de bois,
Un estomac sans fin,
Le résumé d'une journée vietnamienne"


C'est étonnant tout ce que l'on peut attraper avec des baguettes : du plus petit grain de riz à la côte de porc, en passant par la cuisse de poulet et le morceau de tofu cru (pour ce dernier il faut beaucoup de pratique). Et puis même perdu dans la jungle vous pouvez vous en fabriquer une paire.

Là encore, le père de Vui ne m'accorde pas grande attention ; mais lorsque je prends congé, il me dit de revenir manger demain soir à la même heure! Décidément il ne faut peut-être pas se fier aux apparences...c'est juste leur façon d'être!

"Façades d'hotels,vitres des bus,
personnalités vietnamiennes,
sont trompeuses"


Par contre, de manière générale je suis très mal à l'aise avec les hommes vietnamiens car ils sont presque tous très rustres et assez brutaux. Par exemple, si une femme vous invite à vous asseoir, elle va vous montrer le siège et éventuellement vous pousser gentiment. Un homme, lui, va tout de suite forcer sur votre épaule, voire vous empoigner le bras à vous faire mal. Etant non-violent (sauf quand on m'énerve), j'ai horreur de ça. Et je n'hésite pas (notamment lorsqu'on touche à mon boitier) à protester violemment et d'un ton énervé (ce qui est le cas), voire à pousser le bonhomme comme il le fait avec moi car je déteste ces démonstrations de virilité, quel que soit le pays.
Bref, je ne me laisse pas marcher sur les pieds. Et ça marche.

"hommes et alcool,
Le soir,
Ne valent pas compagnie féminine"


Le pire, hélas, est lorsque les hommes ont bu. Alors, ils deviennent encore plus irascibles et rustres. Et ils veulent absolument me forcer à boire ou à fumer, parfois violemment, mais ça, vous connaissez suffisamment ma force de volonté pour savoir que c'est peine perdue. Je ne suis pas du tout influençable là-dessus, passé le premier et unique verre de politesse. Même si c'est mal vu.

Je rentre sous quelques gouttes de pluie. Ça a l'air mal parti pour demain!



On utilise un treuil electrique bricole pour emmener les briques au cinquieme etage, seau par seau.

Hier, j'ai pris un sacré coup de vieux ; comme je ne comprenais pas pourquoi les gens me disent que je sus né en 1986 pour avoir 26 ans, j'ai demandé des explications à mon père, qui me dit qu'au vietnam on compte à partir de la conception (ce qui est logique, en fait!!), ce qui fait que j'ai officiellement 27 ans! Déjà!...

"1 an de vie bovine,
26 ans de vie française,
27 ans de vie vietnamienne"


Dans quelques jours (le 20 mars), c'est l'anniversaire du blog "vie bovinh"! Qui a été créé l'année dernière, dans le but de parler de tout et de rien, hors photo (galerie flickr dédiée), hors labo (blog 35mmsousterre) et hors recettes de cuisine (blog Recettes en fete), et qui a commencé avec des photos bovines!. voir le premier message ici http://une-vie-bo-vinh.blogspot.com/2010_03_01_archive.html

Très vite il a été question de parler de voyages et de jardinage, et d'artisanat. Depuis, ce sont 92 messages qui ont ete postes.




J'aime décrire tout ce que je vois, que ce soit plaisant ou désagréable ; et les joies comme les peines. Le pire à gérer, en retour de long voyage, c'est les amis qui veulent tout savoir tout de suite. D'où l'intéret de partager en temps réel.

J'essaye de ne rien oublier. L'autre jour à Hai Phong j'ai oublié de vous décrire des scènes jamais vues auparavant ; j'ai assisté par hasard à trois échanges de drogues (cachets et seringues) dans des ruelles incognito, ainsi que deux hommes qui se piquaient à moitié cachés derrière des poubelles. Croyez-moi, vu la fugacité et la discrétion de ces échanges, ce n'étaient pas des efferalgans.

Vous vous demandez peut-etre comment je fais pour écrire des posts aussi longs et relativement logiques ; en fait, je prends des notes toute la journée. J'ai une tellement mauvaise mémoire et je vois tellement de choses à raconter, que je les oublie au fur et à mesure ; je suis obligé de noter des mots-clé dans mon téléphone en permanence.




15 mars 2011, Cao Bang

"Averses,
Rafales,
Panique au marche"

Hom nay la mot ngay mua. (today is a rainy day)



Aujourdhui, comme je le pensais, il pleut. Et pas la petite pluie. La vraie pluie. Je suis bien content d avoir un impermeable ! du coup, ce matin c est matinee balade et rencontres sous la pluie avec mon numerique. Cet apres midi sera surement une apres midi tele !

on s abrite ou l on peut...


Je m arrete aupres de la jeune fille qui m a donne la canne a sucre hier ; qui m en redonne, ainsi qu une orange.
En fait, les gens sont habitues a la pluie et la vie continue comme si de rien n etait.




On s abrite comme on peut, sous les parasols, les parapluies, des sacs plastiques, des impermeables, des chapeaux, des seaux, bref, tout ce qu on trouve. On recupere l eau de pluie qui goutte sous les baches, on lave son linge...





J achete deux banh chung, que je donne a Xau et sa soeur, et au forgeron et sa femme.


Je lui fais un patron pour un couteau pour Jul. il va VRAIMENT falloir que je me debarrasse de deux ou trois affaires avant de partir !


ce matin je revois les deux femmes Hmong que j ai prises en photo hier. Sous la pluie elles ne se trouvent pas belles...

On ne le voit pas sur la photo, mais celle de droite a emballe ses pieds dans des sacs plastiques pour ne pas avoir trop froid.



Quant a cette femme enceinte (a gauche) elle continue de vendre ses legumes sous la pluie





Les coiffeurs sont fermes...


sauf un ou deux !


En attendant, leur mobilier est securise avec des chaines et des cadenas (voire une chaine de velo)

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Galerie noir et blanc
http://www.flickr.com/photos/vinhlecao/

Blog "Une Vie Bovinh"
http://une-vie-bo-vinh.blogspot.com/

Stages photo (reportages et tirage), labo 35mm sous Terre :
http://35mm-sous-terre.blogspot.com/

Recettes de la famille et des amis, testées et approuvées:
http://recettes-en-fete.blogspot.com/


3 commentaires:

  1. Comment il s'appelle le jeu auquel joue les deux monsieurs ?

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  2. Le marché sous la grande pluie nous plait beaucoup ; quand aux dames HMONG, nous les trouvons très belles. La petite fille aux bulles est "savoureuse". A bientôt "amigo".
    En apparté,Yves a pêché trois truites la matinée de l'ouverture !

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  3. Merci Vinh,

    Tes récits sont toujours aussi.....passionnants.

    Pierre.

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